La Porte, tome 2 : Blanche Tepes de Anthony Luc Douzet
Publié le 1 Septembre 2014
Étudiée, convoitée, cachée, aimée. Son secret a rendu fou plus d'un homme. Ses origines semblent perdus dans le temps. Sa force suscite les pires convoitises et pourtant, derrière une porte, elle sommeille, oubliée de l'humanité, mais... par pitié, ne la dérangez pas.
Pour Richard Pleasance, l'heure de la vérité résonne entre les siècles, il est grand temps d'aller à l'encontre du secret le plus terrifiant de tous les temps.
Second tome de la saga best-seller La Porte. Je me suis relancé dans la saga, suite à la sortie du tome 4: les clés de l'éternité fin septembre. Du coup, j'ai lu d'une traite les trois tomes.
Les retrouvailles avec l'intrigue et les personnages ont été à la hauteur. La relecture du premier tome m'a permis de redécouvrir cet univers et de l'apprécier encore plus.
Dans ce deuxième tome, construit toujours en différentes parties de trois chapitres correspondant chacun à une époque, l'intrigue tourne autour de la vie de Vladimir Tepes et de la mystérieuse boule. Du coup, on en apprend plus sur Tepes qui est un personnage qui m'a ému mais je ne dirais pas pourquoi, je vous laisse découvrir.
Pleasance suit toujours son enquête sur le meurtre de Sinta Bonp en 1999. Son enquête va le mener vers un suspect et pas des moindres. Et en 2008, il s'allie avec la jeune Maryline pour retrouver la mystérieuse boule qui serait détenu par un certain Takamara.
Une intrigue machiavélique qui se complexifie tout en distillant ce qu'il faut de révélations pour maintenir un suspense implacable. Les personnages sont toujours aussi intéressants même si je regrette que Maryline n'ai pas été plus présente dans ce tome. Pleasance reste bien sur toujours mon personnage préféré mais plus dans sa version 2008 pour la raison qu'il n'a plus rien à perdre et qu'il est prêt à tout pour connaître la vérité.
L'écriture d'Anthony Luc Douzet est toujours aussi agréable et ses livres se lisent très facilement, ils se dévorent même.
Je ne peux que continuer à vous conseiller cette saga et de vous y plonger le plus tôt possible.
Pleasance savait au fond de lui-même que jamais il ne parlerait de cet objet. Il connaissait depuis dix ans toute son histoire. La traîtrise n'était pas recevable. L'index et le majeur de Feng se posèrent en V, bien ancrés sur la joue droite de l'homme ligoté.
L'inox déchira tendrement la chair de l'agent anglais qui hurla à réveiller les agonisants des cellules. Feng, avec une délicatesse de chirurgien-dentiste, entaillait tendrement la chair de son ancien collègue de musée.
Puis, il releva l'arme reluisante et revint à la charge d'un coup sec.
- Tu vas parler !
Les cris de Pleasance déchirèrent le lieu. Une femme apeurée hurla à l'autre bout du couloir. Des cris laconiques et stridents. Le couloir accoucha d'un vivier de tumultes et de plaintes.
Des voix graves vinrent les faire taire.
Des cellules s'ouvrirent.
Des coups résonnèrent. Puis à nouveau des cris. Plus étouffés.