Jours étranges de Chris Mallory
Publié le 22 Juin 2015
Il ne se passe jamais rien à Walnut Lake, petit bled sans histoire, au beau milieu des champs de mais, écrasé par la chaleur moite de l'été. Michael Preston, journaliste au Clarion, habitué des concours de confitures et autres histoires palpitantes, ne peut donc que se réjouir lorsqu'une météorite s'écrase derrière la ferme des Anderson. Enfin un sujet digne de ce nom ! Mais son enthousiasme se transforme vite en inquiétude. Les habitants de Walnut Lake sont soudain sujets à d'étranges rêves qui les poussent au bord de la folie collective…
Sylvie Kaufhold,Directrice de la Collection du Fou, SFFF adulte. Co-Directrice de la Collection Ados des Editions du 38 a proposé via Twitter un partenariat pour la Collection du Fou et étant à la recherche de nouveaux partenariats, je lui ai proposé de chroniquer un livre. Et Voilà, je vais vous présenter la nouvelle Jours Etranges de Chris Mallory.
Une météorite vient à s'écraser dans le champs d'un habitant d'une petite bourgade. Michael Preston, journaliste du journal local, va s'intéresser à cet évènement et découvrir que les jours suivants, la population ainsi que lui-même sont sujet à des cauchemars. La folie commence à se déclarer et Michael va mener l'enquête sur ce qui peut bien se passer.
J'ai trouvé cette nouvelle très bien écrite et efficace. Je l'ai lu très rapidement. On a envie de savoir ce qui se passe, d'où vient cette folie collective. On a bien sûr des références à des films ou livres du genre tel que: The Crazies, Les Tommyknockers ou le Village des damnés (celui-ci vous comprendrez pourquoi en lisant la nouvelle)par exemple. Enfin c'est mon avis.
On a une bonne progression du suspense et une fin surprenante. J'ai passé un très bon moment pendant cette lecture et l'écriture étant fluide aide beaucoup. Les personnages sont intéressant et même si c'est une nouvelle on arrive à s'accrocher au personnage principal.
Une très bonne découverte et je tiens à remercier Sylvie pour son initiative.
Allez, je suis gentil, je vous mets la bande-annonce des trois films cités. Pour le Village des damnés, je vous mets la version de John Carpenter que j'ai préféré.
Le son se rapprocha et Michael entendit comme un crissement désagréable. Il grimaça. C'était comme si des dizaines de pinces frottaient les unes contre les autres. Il renifla et décida de faire demi-tour. Il n'aimait pas l'ambiance de cette mine, il n'aimait pas l'odeur qui devenait de plus en plus forte. Ça sentait comme du formol, mais en pire. Une odeur de puce écrasée, de cafard qu'on écrabouille sous sa chaussure, à la fois douceâtre et âcre, qui donnait envie de gerber.