Ring de Koji Suzuki
Publié le 4 Août 2016
"Ceux qui regardent ces images sont condamnés à mourir dans une semaine, exactement à la même heure.. . "
Kazayuki Asakawa déglutit, les yeux rivés sur l'écran de télévision. Au fond de lui-même, il sait que c'est vrai, que ce n'est ni une plaisanterie, ni une menace en l'air.
Il sait que les quatre adolescents, dont sa propre nièce, qui ont regardé ensemble la cassette vidéo avant lui sont morts. Juste au même moment.
S'il veut survivre, il lui faut comprendre d'où vient cette cassette, le sens de ces images énigmatiques et inquiétantes, de cette malédiction absurde.
Et il ne lui reste plus que sept jours. Même moins de sept jours !
Ca fait un moment que je dois écrire cet avis mais beaucoup de choses se sont passées dans ma vie: une diplôme, un nouveau boulot et une relation amoureuse tout ca en un mois.
Mais bref, on n'est pas là pour parler de moi mais de Ring, ce livre écrit par Koji SUZUKI au début des années 90 a depuis inspiré un film et son remake américain dont vous avez les bandes annonce en fin de page.
L'histoire est celle de Asakawa, jeune journaliste japonais, va enquêter sur la mort mystérieuse de 4 jeunes dont sa nièce. Au fur et à mesure, il découvrir qu'une VHS est à l'origine de ces morts et après le visionnage de celle-ci, une course contre la montre se déclenche pour qu'il puisse survivre à cette malédiction mais aussi sauver la vie de sa femme et de sa fille.
J'avais vu le film et son remake avant de découvrir ce livre et du coup, forcément, j'ai trouvé que l'intrigue mettait du temps à s'installer pour se précipiter sur la fin. En revanche, on a le droit à une vraie enquête qui tient la route. La malédiction de Sadako est intéressante et il existe encore un peu de mystère à la fin du livre ce qui nous pousse à lire la suite afin de d'en savoir plus.
J'ai trouvé les personnages intéressants mais parfois un peu particuliers. Est-ce dû au à la culture japonaise ? Je ne sais pas trop.
Le traduction est agréable à lire, ce qui sert réellement à bien se plonger dans l'oeuvre. On le lit rapidement et le suspense est assez présent pour nous donner envie de tourner les pages.
Je conseille ce livre même si forcément, vis à vis des films il existe des différences pour ceux qui connaissent. Vous passerez un bon moment avec cette histoire de fantôme.
En hurlant pour la deuxième fois, il lève la tête et voit son propre visage se refléter dans le miroir de la commode devant lui. Épouvanté, il approche son visage du miroir en oubliant totalement qu’il a toujours le récepteur téléphonique coincé entre son oreille et son épaule. Celui-ci tombe sans que Ryuji n’y prête attention, car il se regarde maintenant de près dans le miroir. Il reflète une autre personne. Quelqu’un avec les joues jaunes et sèches, striées de gerçures, et des croûtes marrons dans le cuir chevelu aux endroits dépourvus de cheveux… Une hallucination, je suis victime d’une hallucination, essaie de se persuader Ryuji. Mais il a beau se le répéter, il n’arrive pas à se contrôler. Une voix de femme se fait entendre à travers le récepteur téléphonique tombé par terre. La situation est tellement insupportable que Ryuji se met à hurler. Ses hurlements couvrent la voix de Maï Takano, et il finit par ne plus entendre du tout la femme qu’il aime. La silhouette reflétée par le miroir n’est pas celle d’un autre. C’est bien lui, mais âgé de cent ans. Bien sûr, il ne peut pas s’en rendre compte. Il croit voir quelqu’un d’autre dans le miroir et c’est cela qui l’effraye.