Le Trône de Fer, intégrale, tome 1 de George R.R. Martin
Publié le 28 Mai 2013
Après avoir tué le monarque dément Aerys II Targaryen, Robert Baratheon est devenu le nouveau souverain du royaume des Sept Couronnes. Tandis qu'en son domaine de Winterfell, son fidèle ami le Duc Edward Stark rend paisiblement la justice. Mais un jour, le roi Robert lui rend visite, porteur de sombres nouvelles : le trône est en péril. Stark, qui s'est toujours tenu éloigné des affaires du pouvoir, doit alors abandonner les terres du Nord pour rejoindre la cour et ses intrigues. L'heure est grave, d'autant qu'au-delà du mur qui protège le royaume depuis des siècles, d'étranges créatures rôdent...
Une critique pour ce premier énorme pavé de fantasy signé George R.R. Martin. Le Trône de Fer est une grande épopée que j'ai appris et commencé à apprécier.
Le Trône de Fer
Premier tome de la saga le Trône de Fer. Ce tome installe le décor et les différentes familles qui vont s'affronter. Ce monde est très dense, et le nombre de personnages faramineux mais on arrive quand même à s'y retrouver. J'ai quand même dû m'aider des différents arbres généalogiques que j'ai trouvé sur un site dédié au Trône de Fer pour m'y retrouver au début.Toutes les familles sont liées par des alliances, des unions, des amitiés, etc.
Dans ce tome, on suit surtout la famille Stark, qui va se retrouver pris dans des complots. Les personnages sont intéressants et bien exploités dans un premier tome. Mon préféré est Jon Snow, bâtard d'Eddard Stark. Même si il n'est pas très présent, je trouve qu'il est le plus résistant et le plus fort psychologiquement. On verra comment il évoluera.
Les intrigues sont sympathiques et on reste sur sa fin à la fin de ce tome. J'ai hâte de voir ce qui va se passer et comment les personnages vont évoluer au fur et à mesure de la saga.
Un bon premier tome qui me réconcilie avec la Fantasy.
Le Donjon Rouge
Deuxième tome de la grande saga de Fantasy médiévale qui n'en finit pas de nous étonner.
On suit toujours la famille Stark aux prises avec la famille Lannister. Les complots continuent à s'enchaîner et nous embarquent dans une aventure où le suspense est présent et les révélations, légions.
Les personnages, très nombreux, nous embrouillent de temps en temps mais on arrive à s'attacher à certains d'eux. C'est les personnages de Jon Snow et de Tyrion Lannister que j'aime le plus. Le premier pour son courage et sa combativité, le deuxième pour son intelligence, son humour, et sa colère face à un père qui l'exècre. Ce tome est celui de la maturité car tous les personnages vont de voir grandir et évoluer par la force des choses.
Dans le premier tome, la magie et la fantasy était absente. Ici, elles font leur apparition par petites touches, ce qui rajoute du piquant et nous promets de belles aventures dans les autres tomes.
Un deuxième très bon tome qui me donne envie de continuer l'aventure Trône de Fer. Merci à Walpurgis de m'avoir fait découvrir ce livre et à la LC de Jessy_Violette pour mettre mis dans le bain.
Le Trône de fer
- Inqualifiable ! rugit le roi. Le supplice qu'Aerys infligea à ton frère Brandon était inqualifiable. La façon dont périt ton père était inqualifiable. Et Rhaegar..., combien de fois crois-tu qu'il viola ta soeur ? Combien de centaines de fois ?
Il criait maintenant si fort que son cheval, les nerfs à vif, se mit à hennir. Il le fit taire en lui cassant la bouche et brandit vers Ned un index rageur. " Je tuerai tous les Targaryens qu'il me sera possible d'attraper ! Je les harcèlerai jusqu'à ce qu'ils soient morts, tous, aussi morts que leurs foutus dragons, puis j'irai pisser sur leurs tombes !"
Le donjon rouge
Et le monstrueux siège d'Aegon le Conquérant lui en offrait une vue plongeante. Immense, hérissé de pointes et de lames acérées, tordues, déchiquetées comme à plaisir, enchevêtrées de façon grotesque, il était aussi, conformément aux dires de Robert, d'une démonique incommodité. [...]
Plus la compassion l'inclinait vers tant de misères, plus Ned se sentait pénétré par le froid de l'acier. Entre chacun de ses doigts posés sur le bras du trône émergeaient, crochues comme des serres, des pointes d'épées tordues, contournées, mais d'aucunes toujours tranchantes, trois siècles après. Le Trône de Fer tendait force pièges à l'inadvertance. Il avait fallu d'après les chansons, mille épées pour le forger, mille épées chauffées à blanc par le seul souffle de la Terreur Noire, Belerion, et cinquante-neuf jours de martelage. Ni plus ni moins. Et pour parvenir à cette énorme bête noire agrémentée de lames de rasoir, de barbelures et de faveurs de métal mortel, à ce hideux fauteuil capable de tuer et qui, à en croire les chroniqueurs, ne s'en était pas privé...