Parallèles de Catherine Kepler

Publié le 28 Octobre 2013

À Trèves, Flamel monte dans sa Mustang, vérifie que son Glock 9 mm est bien en place sous le siège et emprunte l'E44 sous un violent orage. À l'approche de Thionville, la foudre s'abat sur le capot, soulevant le véhicule dans une tornade d'énergie. Quand Flamel reprend connaissance, sa Mustang a laissé place à une Cougar rutilante. Sur sa carte d'identité, c'est bien lui, mais différent... Où est-il?... Qui est-il?... Que s'est-il passé?...

Parallèles de Catherine Kepler

Livre lu dans le cadre d'un partenariat organisé par le site Livraddict avec les éditions Atria. Merci au deux de m'avoir permis de pouvoir découvrir ce livre.

On découvre l'histoire de Flamel, ancien hacker, qui lors d'une nuit orageuse va se retrouver propulsé dans un monde parallèle où il se retrouve en couple et père de famille. Son Alias, Flavien Baylec, lui va se retrouver dans le monde de Flamel. Mais les deux vont se retrouver confronté à un complot de cyber-criminalité et essayeront de contrecarrer ce complot avant de pouvoir rentrer dans leur monde respectif.

L'histoire est bien sympathique et le suspense haletant, pour preuve j'ai dévoré le livre en une journée. J'avoue que j'ai eu du mal à m'y retrouver entre les deux mondes, à savoir dans lequel on était même si il est précisé en titre de chapitre. Mais une fois bien dedans, l'histoire se lit bien.

Les personnages sont intéressants et on s'attache facilement à eux. Les deux héros démarrent sur un caractère différent pour avoir le même à la fin. Au final, d'un univers à un autre les choses diffèrent peu. Les choses qui changent sont influencées par le système cause/effet.

Le style de Catherine Kepler est agréable et les détails techniques ne sont pas imbuvables au point de s'y perdre.

J'émet juste une réserve sur la couverture du roman que je trouve trop jeunesse.

En somme, un bon roman de science-fiction et un grand bravo pour Catherine Kepler dont c'est le premier roman.

A vingt-trois heures, deux minutes et quarante-sept secondes exactement, comme prévu, les deux univers entrèrent en contact et une brèche s'ouvrit en leur point de rencontre.
Flamel, qui s'était attendu au déferlement d'une vague de feu, fut déçu de ne rien voir sortir de l'orifice central. Pendant un instant, il se demanda si le dispositif fonctionnait lorsque soudain, la première enceinte grillagée du translateur explosa en un millier de feux follets. Tous les écrans accusèrent une surcharge de luminosité qui s'atténua progressivement. Plusieurs prises de vue exposaient le même phénomène sous des angles différents. Les étincelles crépitaient de haut en bas et formaient des arcs de lumière aux reflets d'azur. C'était magnifique.
Sur le moniteur central, la plate-forme toujours vide était inondée d'une lumière vive, comme un flash nucléaire.
Bientôt cet éclat aveuglant se brisa, perturbé en son centre par une masse sombre qui prenait de plus en plus de consistance. L'ombre développa une forme humaine, tellement floue et éthérée qu'on aurait dit un hologramme de mauvaise qualité.

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Rédigé par Benjamin Comet

Publié dans #science-fiction

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