La Lignée, tome 1 de Guillermo Del Toro & Chuck Hogan

Publié le 17 Janvier 2014

Depuis son atterrissage à l'aéroport JFK à New York, un avion en provenance de Berlin ne répond plus à la tour de contrôle. Le spectacle qu'Ephraïm et son équipe d'épidémiologistes découvrent à bord a de quoi glacer le sang : tous les passagers sauf quatre sont morts, en apparence paisiblement. Ont-ils été victimes d'un attentat au gaz ? D'une bactérie foudroyante ? Lorsque, le soir même, deux cents cadavres disparaissent des morgues de la ville, Ephraïm comprend qu'une menace sans précédent plane sur New York. Lui et un petit groupe décident de s'organiser. Pas seulement pour sauver leurs proches. C'est la survie de l'humanité entière qui est en jeu...

La Lignée, tome 1 de Guillermo Del Toro & Chuck Hogan

Premier livre de mon challenge 1 mois = 1 consigne, la consigne pour Janvier est : lire un premier tome d'une saga, et j'ai choisi le livre d'un cinéaste que j'aime beaucoup: Mr Guillermo Del Toro. J'ai choisi cet auteur car j'aime beaucoup son univers à travers ses films et son livre, du coup, s'imposait.

Le livre commence comme un banal film catastrophe mettant en scène un virus. Et à la moitié du livre on se dirige vers un livre fantastique mettant en scène des vampires. Ce qui change ici c'est la mythologie vampirique qui est dû à un virus. Le virus est transmis par le Maître, vieux vampire de l'ancien monde. Le mode de transmission est celui du vampire mais c'est des parasites qui transforment les humains en vampires. La manière de les combattre diffère aussi un peu.

Bon point pour l'originalité. Mais malheureusement, l'histoire peine à convaincre car elle met trop de temps à s'installer. Est-ce parce que c'est une trilogie prévue d'avance? peut-être, cela n'empêche que j'ai trouvé ça long et je me suis un peu ennuyé.

Les personnages sont intéressants mais pas assez développés pour qu'on s'attache à eux hormis le personnage du vieux Setrakian, qui lui m'a totalement conquis par son combat. C'est un peu le Abraham Van Helsing de l'histoire.

Sinon le livre en soi est bien écrit, et assez fluide pour être lu rapidement, mais il manque un petit peu de peps pour que le livre décolle et nous emporte dans l'action.

Une déception pour ce livre mais je continuerai par curiosité, en espérant que la suite soit mieux.

 

Une fois tout près, elle donna un coup de langue au biscuit et, ce faisant, lécha un peu le doigt d'Ansel. Puis elle fit une seconde tentative. Elle avait envie d'y croire, de lui faire confiance, et aussi de goûter au biscuit. De la main gauche, il lui caressa le dessus de la tête, comme elle aimait, et sentit ses yeux s'emplir de larmes. Gertie tendit le cou pour saisir le gâteau. Alors il l'attrapa par le collier et lui tomba dessus de tout son poids.

Elle résista en grondant et en tentant de le mordre.

son affolement ne fit qu'exacerber la fureur qui animait Ansel. Il lui maintint de force la mâchoire fermée tout en lui relevant la tête, puis colla sa bouche contre la fourrure de la chienne.

Ses incisives transpercèrent le pelage soyeux et une plaie s'ouvrit. Ansel goûta le poil, la texture de la chair, épaisse et molle à la fois, qui disparaissait rapidement sous un flot de sang chaud. La bête hurla. Sous le coup de la douleur, elle se débattit frénétiquement, mais Ansel la maintenait. Il repoussa sa grosse tête encore plus loin en arrière pour exposer son cou tout entier.

Il se retrouva à boire à même le chien. Mais sans avaler. Il ingérait son sang. Comme si un mécanisme nouveau dont il n'avait pas conscience était à l'œuvre dans sa gorge. Il ne comprenait pas. Il ne voyait que la satisfaction qu'il en retirait. Un plaisir qui effaçait tout le reste. Et une source de puissance. De pouvoir, même. Le pouvoir de prendre la vie d'une créature pour la transférer à une autre.

Puis Pap réapparut et lâcha un hurlement lugubre. une longue note basse. Ansel devait faire taire au plus vite le saint-bernard au regard triste afin qu'il n'effraie pas les voisins. Sous son corps, Gertie tressaillait mollement. Ansel se releva d'un bond et, avec une vigueur et une vélocité nouvelles, se précipita vers Pap. Il rattrapa le chien dans le couloir, se jeta sur lui et le prit à bras-le-corps, faisant tomber un lampadaire au passage.

Le plaisir qu'il éprouva en buvant le sang du second chien fut indescriptible. Il sentit qu'il était tout près du moment décisif, comme quand on siphonne un liquide et que, sous la force de l'aspiration, la pression s'inverse. Là aussi le fluide coulait sans effort, et c'était pour le remplir, lui.

Quand ce fut fini, Ansel resta un instant assis, hébété ; il avait du mal à revenir sur terre. Puis il vit le chien mort à ses pieds et se ressaisit brusquement, glacé jusqu'aux os. Le remords le submergea aussitôt.

En se relevant, il aperçut le cadavre de Gertie, puis baissa les yeux sur sa poitrine et agrippa à deux mains son tee-shirt imbibé de sang.

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Rédigé par Benjamin Comet

Publié dans #thriller-policier, #fantastique

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B
Oui j'ai vu ca. Je pense que ca donnera surement mieux en série. Le livre a des défauts mais ce lit bien malgré tout. Tu peux tenter et te faire ton propre avis.
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F
J'ai envie de lire ce livre depuis sa sortie mais les critiques sont rarement enthousiastes et la tienne me refroidit un peu plus. Tu sais qu'il va y avoir une série télé tirée de la saga ?
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