Le Voyage de Simon Morley de Jack Finney

Publié le 21 Avril 2015

Pour remonter dans le passé lointain, il n'est pas nécessaire d'utiliser une machine à voyager dans le temps. Il suffit de s'imprégner de l'époque dans laquelle on désire se rendre, de se dépouiller de toutes les pensées, comportements qui vous ancrent dans le présent, bref, de se conditionner mentalement et physiquement, pour être projeté dans le temps que l'on croyait perdu.
Telle est la théorie du Pr. Danzinger. Informé de ce projet, qui a secrètement l'aval et le soutien logistique du gouvernement américain, Simon Morley doute, hésite... Mais la médiocrité de son existence, la curiosité, et le mystère qui entoure le suicide d'un aïeul de son amie Kate, finissent par le décider. Installé dans un appartement du, Dakota , un vieil immeuble new-yorkais demeuré intact, il va s'y comporter comme un homme de la fin du XIXe, et un soir de neige, après des jours d'efforts et d'attente, le miracle se produit...
Récit conjuguant le témoignage écrit et visuel (de nombreux dessins et photos accompagnent le texte).

Le Voyage de Simon Morley de Jack Finney

Livre dans le cadre du partenariat avec les Editions Denoël, Le voyage de Simon Morley de Jack Finney, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Collon (Editions Denoël, 2015), fut ma première déception car j'ai dû abandonner le livre par manque d'intérêt.

L'histoire est celle de Simon Morley, jeune dessinateur New-yorkais, qui va se voir offir par le gouvernement la possibilité de voyager dans le temps mais sans machine, simplement par la suggestion. Cela va lui donner l'occasion de s'intéresser au suicide d'un aïeul de sa compagne et ainsi plonger dans le New-York des années 1800.

L'histoire en elle-même n'est pas sans intérêt car contrairement à H.G. Wells, point de Machine à voyager dans le temps mais simplement la force de projection d'un esprit par des habitudes. L'idée est très originale et bien exploitée. On arrive à comprendre le processus sans grande difficulté comme cela pourrait être le cas dans un roman de Science-Fiction mais mon dieu que le livre est long !!!!!

J'ai craqué au bout de la 300ème pages sur 536. Il ne se passe presque rien. On est bombardé de description de New-York en 1882, ce qui est intéressant historiquement mais ne connaissant pas la ville c'était pour moi barbant. L'intrigue met longtemps à se mettre en place et encore j'ai arrêter au moment où cela aurait pu devenir intéressant mais je n'en pouvais plus.

Le petit plus reste les illustrations qui sont fort bien dessinées avec un grand souci du détail. Mais les descriptions à gogo m'ont fait reculer plus que plonger dans le livre. Mais en tout cas, il y a un vrai travail de documentation qui retranscrit magnifiquement l'époque.

Je n'enlève en rien les qualités de ce roman qui est bon dans son ensemble mais qui ne me convient pas. J'espère ne dégoûter personne et je vous laisse par vous-même découvrir ce "pavet" de Science-Fiction écrit par l'auteur de L'invasion des profanateurs.

Dans les allées marchaient les gouvernantes en costume d'infirmière poussant des landaus juchés sur de grandes roues à rayons, et çà et là des adultes se promenaient tout bonnement, pour le plaisir de flâner dans Madison Square, dans la neige et l'atmosphère de l'hiver, comme si le simple fait d'évoluer en plein air leur donnait une raison de se réjouir. Des chiens aboyaient, s'ébattaient, se roulaient et folâtraient dans la neige, excités par le piquant de l'air et par la neige elle-même. Et tout autour de cette place pleine de vie et de mouvement circulait le plus étincelant défilé de berlines.

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Rédigé par Bennybooks

Publié dans #science-fiction

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Z
J'ai toujours envie de le lire ;)
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